Ophtalmologie : Sept jeunes chercheurs primés par la Fondation pour les aveugles

Logo du congrès Ophthalmologica Belgica

Aujourd'hui, à l'occasion d'Ophthalmologica Belgica, le congrès annuel des ophtalmologues, sept jeunes chercheurs en ophtalmologie ont reçu un prix de la Fondation pour les aveugles.

Les 7 jeunes chercheurs primés, accompagnés de Michel Magis, directeur de la Ligue Braille

Afin d'améliorer la connaissance et le traitement des maladies visuelles, il est essentiel de stimuler la recherche en ophtalmologie. Pour ce faire, la Fondation pour les aveugles – fondation d'utilité publique de la Ligue Braille en faveur des personnes aveugles et malvoyantes – s'est associée au Fonds pour la Recherche en Ophtalmologie afin de soutenir plusieurs projets novateurs.

Ainsi, ce 28 novembre, lors du congrès Ophthalmologica Belgica, Kristof Van Schil, Hanne Valgaeren, Miriam Bauwens, Dany Salik, Davine Sijnave, Tine Van Bergen et Jan Van Looveren se sont vus remettre chacun un prix de la Fondation pour les aveugles pour un montant global de 60 000 €. Grâce à ce soutien, ils pourront poursuivre leur recherche présentée ci-dessous. Ces projets ont été sélectionnés par un jury international qui en ont évalué la valeur scientifique, l'originalité, la faisabilité et l'importance pour l'ophtalmologie.  

Projets de recherche primés

  • Rôle du gène EML4 dans la rétinite pigmentaire autosomique récessive
    Les travaux de Kristof Van Schil (UGent) portent sur un gène qui serait impliqué dans la rétinite pigmentaire, une maladie visuelle héréditaire affectant la rétine et entraînant une vision « en tunnel ». Elle touche environ 1 personne sur 4 000.

  • Identifier les gènes liés au kératocône
    Le projet de Hanne Valgaeren (UA) a pour finalité d'acquérir une meilleure connaissance du kératocône, une maladie caractérisée par l’amincissement de la cornée – la partie transparente de l’œil sur laquelle glisse la paupière – et qui provoque une vision trouble.

  • Rôle de l'épissage dans la maladie de Stargardt
    Miriam Bauwens (UGent) étudiera les mutations génétiques liées à la maladie de Stargardt, une pathologie qui dégrade la rétine et entraîne la cécité.  

  • Rétinopathie diabétique : rôle des modifications épigénétiques
    Dany Salik (ULB) a pour objectif de déterminer si des modifications au niveau des gènes des cellules de la rétine pourraient jouer un rôle dans la rétinopathie diabétique – une maladie visuelle liée au diabète qui constitue aujourd’hui une cause importante de cécité dans les pays développés – et si de nouvelles thérapies pourraient alors être envisagées pour traiter cette maladie.

  • Recherche de traitement de la dystrophie cornéenne endothéliale
    Le projet de Davine Sijnave (KUL) permettra d'améliorer les moyens d'expérimentation destinés à développer et tester de nouveaux traitements pour les patients atteints d'une détérioration de certaines cellules présentes dans la cornée.

  • Prévenir l'échec d'une chirurgie filtrante du glaucome
    Pour soigner le glaucome – maladie provoquant une vision « en tunnel » –, un traitement chirurgical est la formule la plus appropriée. Malheureusement, si une cicatrice excessive se forme dans l’œil, alors l'intervention se conclut par un échec. Pour éviter cela, Tine Van Bergen (KUL) examinera les moyens d'atténuer la cicatrisation.

  • Analyse protéomique de la portion postérieure de la capsule et de la plaque située à ce niveau dans la cataracte infantile
    La recherche de Jan Van Looveren (UA) vise une meilleure compréhension de la formation de la cataracte – une maladie entraînant l'opacification du cristallin, la « loupe » située au cœur de l’œil – chez les enfants pour, à terme, améliorer les résultats du traitement chirurgical. 
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