La canne blanche : autonomie et sécurité
L’Union Mondiale des Aveugles a décrétée en 1970 la journée du 15 octobre comme Journée Internationale de la Canne Blanche. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette aide adaptée !
La canne blanche est l’auxiliaire de base pour aider la personne déficiente visuelle à se déplacer de façon autonome. Bien que souvent associée à la cécité complète, elle est également très utile pour un grand nombre de personnes gravement malvoyantes.
Il existe plusieurs sortes de cannes blanches, qui peuvent être regroupées en trois grandes catégories :
- La canne d’identification a pour rôle de signaler que son détenteur a une déficience visuelle et d’éveiller ainsi la vigilance des automobilistes, cyclistes et piétons.
- La canne d’appui est utilisée par les personnes qui ont des problèmes d’équilibre. Elle a la forme d’une canne ordinaire, d’une béquille voire même d’un déambulateur selon les besoins, mais de couleur blanche pour assurer en même temps la fonction de canne d’identification.
- La canne de locomotion, plus longue que les précédentes, permet à son utilisateur d’explorer l’espace en « toquant » devant lui afin de détecter les repères et obstacles par l’ouïe et le toucher. La longueur est calculée pour donner à la personne un temps de réaction suffisant. Cette canne nécessite cependant l'apprentissage de techniques de locomotion, qui sont enseignées à la Ligue Braille. Bien maîtrisée, la canne de locomotion peut devenir un véritable prolongement de la personne et accroître sensiblement ses capacités et sa sécurité de déplacement. À côté de la canne à embout standard ou fin cylindrique, utilisée en toquant, il y a la canne à embout en forme de roulette, qui se manie en balayant devant soi, par la technique dite du « balayage ». Par son contact permanent avec le sol, elle donne des informations tactiles plus précises que la canne sans roulette.
Et la canne électronique ?
Où et comment se procurer une canne blanche ?
- être atteinte d’une déficience visuelle d’au moins 60 % (selon le barème officiel belge des invalidités) ;
- disposer d’une prescription d’un ophtalmologue agréé en réadaptation.